Michel BRUNO
Psychologue clinicien - Psychanalyste à Paris

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Comment s’interroger sur la question de l’évolution de la société depuis l’écriture . du texte de Freud : « malaise dans la civilisation » et des impacts sur les psychismes…

Dans la préface l’édition de la petite bibliothèque Payot , Laurie LAUFER souligne que si la civilisation peut organiser la sexualité en la contrôlant, comment peut-elle organiser ce qu’il en est de la Pulsion Mort ? Est-il pensable que l ‘expérience analytique ne puisse réellement participer à un contrôle social de cette pulsion, que dans la parole adressée, à l’autre, une transformation ne soit pas possible ?
Quelques pages avant, elle souligne la question de Freud, au sujet de l’étrange époque, des alliances, du progrès et de la barbarie ». ( qui me parait avoir une résonnance assez actuelle..)

N’est ce pas Cette barbarie que nous entendons aujourd’hui, dans une actualité troublée, internationale, et nationale, actualité qui vient percuter les sujets de l’inconscient, qui peut être en retour renvoi des acting désespérés et parfois dérangeants ? ( Covid, Guerre, climat)

Ce qui semble dominer ressemble à une interrogation narcissique. Sommes-nous entrés dans une Ère de Narcisse sans complexe ? Ou bien dans une ère de perversion, ou bien de questionnements sur la nature humaine elle-même ??

Les années 70 ont vu une évolution de la sexualité, qui nous permet de relire le texte de Freud, sur la « Morale sexuelle civilisée » et « les trois essais », avec un certain recul. – et ainsi tenir compte du fait que nous ne sommes plus en 1905… Mais Freud ne conclut pas de manière optimiste, sur cette morale, en en soulignant les effets névrotiques intenses, effet qu’il a mis en exergue de par les études sur l’hystérie, et des intensités des angoisses de mort accompagnant ces restrictions.

Les années 70 et leur « libération sexuelle » sont actuellement critiquées comme ayant favorisé des comportements pervers – dénoncés actuellement par les mouvements « mee-too » et autres « balances de porcs », salutaires, mais aussi parfois ravageurs, tant il y a là des tribunaux sauvages qui s’en emparent.

Une autre dimension, liant narcissisme et déni du réel, apparait dans le mouvement social « trans identitaire ». Hommes se disant se « sentir femme », femmes, parfois très jeunes, fuyant la féminité, tentant de se trans-former en homme. Ce qui est alors questionné est le lien entre réel et délire.

Dans son texte de 1924, Freud défini névrose et psychose, par les termes suivants : « dans la psychose, le moi se met au service du ça, en se retirant d’un fragment de réalité », et ajoute : « pour la psychose, c’est la surpuissance du ça qui est déterminante, la perte de la réalité étant donnée au départ, même si dans certaines névrose, il y a également perte de réalité ».. ou encore : si la névrose ne dénie pas la réalité, elle ne veut rien savoir d’elle, par contre la psychose la dénie et cherche à la remplacer »…

N'est ce pas quelque chose de cet ordre à laquelle prétend Judith Buttler, lorsqu’elle dit : « les dimensions matérielles du corps, ne sont que des idées, l’anatomie elle seule ne détermine pas le sexe, les dimensions matérielles sont construites sur un ensemble de pratiques et de discourt et de technologie, il suffit de se sentir femme pour l’être- et qu’alors, le pénis est un organe féminin »… c’est à dire que littéralement, l’imaginaire supplante le réel… Peut on là parler de conviction délirante ?

La clinique de ces patients « trans » permet d’entendre cette « parole de vérité » répétée à l’envie, comme un « mantra » et imposée comme justification dernière et totale du fantasme et du désir de « changer de sexe pour être « soi » ; ( non obstant les symptômes divers associés occurrents selon certains- comme autisme, anorexie, dépression grave, perversion assumée) ;

N'est il pas alors, pour nous analystes, important et éthique de s’interroger sur ces « nouveaux phénomènes sociaux », comme le posent Laurie LAUFER et Serges HEFEZ dans des entretiens avec Cecile Gueret, de CAIRN, ? et comment interroger la théorie analytique, en en questionnant même les pierres d’angle, c’est-à-dire le refoulement (déni de l’inconscient par Buttler), le complexe d’oedipe, et surtout de la différence des sexes, banalisée dans un jargon de « non binarité fluctuante selon… » selon quoi ? sinon selon le fantasme dominant ? Et entendre aussi ce que disent Caroline ELIACHEF et Céline MASSON au sujet des « fabriques d’enfant transgenres »

Comment aussi ne pas tenir compte également des influences de ces nouveaux outils de « la Com », les réseaux sociaux, dont les impacts sur les psychismes ne sont même plus à contester, mais à constater effectivement, - notamment un effet de désagrégation des groupes sociaux, - faisant imaginer une hypothèse de future société prise en étau entre des mix de 1984 / (Big Brother is watching you) et « Meilleur des mondes » / ( faire des enfants par uterus exterieur….)-

Florence GUIGNARD pose réellement la question de « quelle psychanalyse pour le XXI eme siècle, reprenant les concepts freudiens, puis propose d’en revisiter les fondamentaux devant les avancées des neurosciences, devant les nouvelles technologies et nouvelles pathologies, (disparition de la phase de latence, questions de genre, tueurs fous) … et autres symptômes sociaux qui viennent souligner le drame.


" L'homme est un roseau pensant " Blaise Pascal

Michel Bruno

8 rue Eugène Varlin
75010 Paris 10

01 40 34 94 63

 « Cherche et trouve au fond de toi les causes du trouble dont tu te plains. » 

Les failles narcissiques, peuvent etre consécutives à un non étayage dans l'enfance, soit un trauma, soit une effraction du psychisme, ou une emprise qui laisse soumis au "discourt d'un autre".  Elles  sont entendues par l'analyste, dans le cadre de ce que dit le sujet, justement en  tant que trace de l'impregnation par un "autre", imprégnation  qui fragilise et entrave la structure même en interférant dans les failles structurelles du psychisme, par une manipulation et un empêchement d'élaborer  des pensées 

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Titulaire d'un DESS de  Psychopathologie clinique et Psychopathologie du travail à Paris 7, membre adhérent de la Société de Psychanalyse Freudienne à Paris, je propose, par une recherche psychanalytique des processus inconscients, un travail d'apprentissage et de découverte de soi vers soi pour parvenir à une connaissance suffisante de son  propre fonctionnement psychique inconscient, de comprendre pourquoi et de quoi l'on souffre et, en rectifiant ce qui doit l'être, de sortir des processus morbides douloureux pour advenir à sa propre vérité.

La guérison est en rapport étroit avec la représentation  et l'acceptation cohérente de soi. Nietzsche dirait : "Deviens ce que tu es." Et Socrate ne citait il pas la phrase célèbre :" connais toi toi même" --- dont la suite est " et Les cieux et les dieux n'auront plus aucun secret pour toi"... 

Je propose également de la relaxation analytique ainsi qu'un accompagnement à la gestion du stress. 

Ponctuellement, je dispense des formations à la gestion du stress ainsi que des formations à la gestion de l'agressivité et violence en institution et entreprise.

http://www.maxdepsy.fr/product/Psy-:-Psychologue-Paris-75010-Paris-10-Michel-Bruno

Sigmund Freud

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le transfert

- Chaque fois que nous traitons psychanalytiquement un patient, ce dernier subit l'étonnant phénomène que nous appelons transfert.

Cela signifie qu'il déverse sur le médecin un trop-plein d'excitations affectueuses, souvent mêlées d'hostilité, qui n'ont leur source ou leur raison d'être dans aucune expérience réelle ; la façon dont elles apparaissent, et leurs particularités, montrent qu'elles dérivent d'anciens désirs du malade devenus inconscients.

Ce fragment de vie affective qu'il ne peut plus rappeler dans son souvenir, le malade le revit aussi dans ses relations avec le médecin ; et ce n'est qu'après une telle reviviscence par le « transfert » qu'il est convaincu de l'existence comme de la force de ses mouvements sexuels inconscients.

Les symptômes qui, pour emprunter une comparaison à la chimie, sont les précipités d'anciennes expériences d'amour (au sens le plus large du mot), ne peuvent se dissoudre et se transformer en d'autres produits psychiques qu'à la température plus élevée de l'événement du « transfert ».

Dans cette réaction, le médecin joue, selon l'excellente expression de Ferenczi, le rôle d'un ferment catalytique qui attire temporairement à lui les affects qui viennent d'être libérés.

[...]

Il ne faut pas croire, d'ailleurs, que le phénomène du « transfert », dont je ne puis malheureusement dire ici que peu de chose, soit créé par l'influence psychanalytique. Le « transfert » s'établit spontanément dans toutes les relations humaines, aussi bien que dans le rapport de malade à médecin; il transmet partout l'influence thérapeutique et il agit avec d'autant plus de force qu'on se doute moins de son existence.

La psychanalyse ne le crée donc pas; elle le dévoile seulement et s'en empare pour orienter le malade vers le but souhaité.

Mais je ne puis abandonner la question du « transfert » sans souligner que ce phénomène contribue plus que tout autre à persuader non seulement les malades, mais aussi les médecins, de la valeur de la psychanalyse. Je sais que tous mes partisans n'ont admis la justesse de mes suppositions sur la pathologie des névroses que grâce à des expériences de « transfert », et je peux très bien concevoir que l'on ne soit pas convaincu tant qu'on n'a pratiqué aucune psychanalyse ni constaté les effets du « transfert ».

( Cinq leçons de psychanalyse, 1909 )

citation

On sait, en effet, qu' en plaisantant on peut tout dire, même la vérité.

Sigmund Freud - Considérations actuelles sur la guerre et la mort (1915)


Comme pour l'humanité dans son ensemble, la vie est difficile à supporter aussi pour l'individu.
Une part de privation lui est imposée par la civilisation dont il participe, une certaine quantité de souffrances lui est causée par les autres êtres humains, soit en dépit des prescriptions de la civilisation, soit par suite de l'imperfection de cette dernière.

Sigmund Freud

�Il n'est manifestement pas facile aux humains de renoncer à satisfaire cette agressivité qui est leur ; ils n'en retirent alors aucun bien-être. Un groupement civilisé plus réduit, c'est là son avantage, ouvre une issue à cette pulsion instinctive en tant qu'il autorise à traiter en ennemis tous ceux qui restent en dehors de lui. Et cet avantage n'est pas maigre. Il est toujours possible d'unir les uns aux autres par les liens de l'amour une plus grande masse d'hommes, à la seule condition qu'il en reste d'autres en dehors d'elle pour recevoir les coups. [ Sigmund Freud (1929), Malaise dans la civilisation (trad. française, 1934) ]

�Vous devez en effet savoir que le nombre de femmes qui restent, jusqu'à une époque avancée, dans la tendre dépendance de l'objet paternel, et même du père réel, est très grand.

Chez ces femmes à l'attachement paternel intense et qui dure longtemps, nous avons fait des constatations surprenantes.

Nous savions naturellement qu'il y avait eu un stade antérieur d'attachement maternel, mais nous ne savions pas qu'il pouvait être si riche de contenu, persister si longtemps et laisser tant d'occasions à des fixations et à des dispositions.

Pendant cette période, le père n'est qu'un rival importun; dans certain cas, l'attachement à la mère persiste au-delà de la quatrième année. Presque tout ce que nous trouvons plus tard dans la relation au père étaient déjà présent et à été, par la suite, transféré sur le père.

Bref, nous acquérons la conviction qu'on ne peut comprendre la femme si on ne prend pas en considération cette phase de l'attachement pré-œdipienne à la mère.

( Freud, Nouvelles conférences d'introduction à la psychanalyse (1933),Gallimard, 1984, p. 160 )

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